Le patrimoine actuel
La Maison natale telle qu’elle se présente aujourd’hui étonne le visiteur.
Au coeur de la forteresse, les murs du donjon de la forteresse de Tescelin sont le sanctuaire du lieu de naissance des sept enfants du seigneur de Fontaine. Richement décoré, surmonté des deux couronnes royales de Louis XIII et d’Anne d’Autriche qui dotèrent le monastère, précédé d’un porche majestueux, il témoigne d’une tradition ininterrompue de vénération de Bernard sur la colline où il est né.
A gauche, la tour d’entrée est une création de Christian de Bretenières pour évoquer le château médiéval. La vue sur Dijon y est imprenable !
A droite, la chapelle Notre Dame de la miséricorde, dite « basilique », plus courte et moins haute que les plans originaux, évoque l’élévation et l’austère sobriété de l’art cistercien.
Devant l’édifice, le quadrilatère régulier du cloître des Feuillants s’ouvre devant le monastère disparu à la Révolution, dont l’emplacement est matérialisé au sol. Il n’en subsiste que la belle porte ornée de choux bourguignons déplacée à l’arrière de la Maison Natale, derrière le séquoia.
Un peu en contrebas, l’église Saint Bernard (XIVème-XVème) avec sa silhouette harmonieuse, s’élève sur le lieu où Aleth fit édifier la chapelle castrale en l’honneur de Saint Ambrosinien (martyr arménien du IIIème siècle) à qui Tescelin attribuait sa guérison. L’église était consacrée à Saint Ambrosinien jusqu’au XVIIIème siècle.
A l’arrière, le bois des Pères ombrage les pentes de la colline vers les champs et les jardins du vallon qui invitent à la promenade.