Histoire de la maison natale de Saint Bernard

Fin XIème siècle : Tescelin le Sor, chevalier de Châtillon-sur-Seine, se voit confier la colline par le duc Eudes Ier de Bourgogne pour y construire une forteresse. Il s’y installe avec son épouse Aleth de Montbard. Les sept enfants du couple y naissent : Guy, Gérard, Bernard, Ombeline, André, Barthélémy et Nivard.

1102 : Aleth fait édifier une chapelle dédiée à Saint Ambrosinien, martyr arménien du IIIème siècle, à qui Tescelin attribue sa guérison. La chapelle se trouve à l’extérieur de l’enceinte, au bord de la falaise.

1107 : Aleth meurt à 35 ans à l’étage du château. Son corps est inhumé dans la crypte de l’abbaye Saint Bénigne. 

Après l’entrée en religion de tous les enfants, et enfin de Tescelin, le château devient la propriété de neveux.

1463   : Le château est vendu à des particuliers.

1614   : Les cisterciens de la réforme des Feuillants achètent le château, et avec la dotation royale de Louis XIII, transforment les pièces basses du donjon en sanctuaire et bâtissent un monastère attenant.

1793  : Les Feuillants sont expropriés et chassés. La maison est vendue comme bien national. Le nouveau propriétaire ruine le monastère et transforme le sanctuaire en étable et en forge.

1840 : Le château est acheté par l’abbé Renault, qui s’associera en 1868 l’abbé Christian de Bretenières et Félix Poilblanc.

1878-1879 : Constitution de la société civile et particulière du berceau de saint Bernard. Acquisition et aménagement du parc Saint-Bernard (avec le Bois des Pères) pour les pèlerinages.

1880-1884 : restauration de la Maison natale.

1891 : Fêtes du 8ème centenaire de la Maison Natale et début de la construction de l’église du Centenaire (la « basilique »)

1914 : Mort de C de Bretenières. La maison est laissée à l’évêché pour ses œuvres. Différents projets s’y succèdent. 

1953 : Fête du VIIIe centenaire de la mort de S. Bernard.

2023 : L’archevêché de Dijon devient propriétaire du site et amorce sa restauration.